Saturday, July 14, 2012

Dry thoughts

Sometimes a day like today comes along... where the hot, pale landscape burns in the sun's reverie and the dry air rolls into your lungs like a welcome tumbleweed. The slow lazy haze grabs ahold of your consciousness and you find yourself in the midst of a holy war of thought and motion. An act of existential transcendence, you disconnect from need or want like a succulent with no imminent source of water, and independent, bold, and unwhole, you live the day through without the excessive comfort of a purpose. In such magnificently blistering heat, you traverse the mind like a stranger in the desert and learn yourself anew. Such days are the making of greatness.

I drink this emptiness and am filled with self love. And you?

Monday, July 9, 2012

The Caffeinated Observer

Lundi, le vingt cinq juin. Au Starbucks à quelques pieds de la fontaine Saint Michel, j'entends les sons de longue-voyelle qui se diffusent dans l'air: les touristes américains. Je lis un texte qui, en gros, s'agit de l'avenir de ma carrière. Ma conscience croît et décroît comme le flux et reflux des vagues. Une mère et sa fille argumentent dans l'arrière-plan sur l'adolescente elle-même et sa façon de parler à son aînée, faute de respect. Cependant, une grande mouche noire lutte contre le verre de la vitrine, ne comprenant pas pourquoi cet adversaire invisible rend même les plus grands efforts inutiles. Je l'apitoie, capable de voir de ma perspective qu'il suffirait juste de revenir en arrière, retraçant son chemin à la porte pour retrouver sa liberté. Puis, soudainement, l'idée me vient à l'esprit que peut-etre, hors la condition humaine, il pourrait exister une entité qui me regarde en plein agression contre mes propres murs invisibles, pitoyable, et incapable de voir le bon chemin de si près. Ces barrières 'infranchissables' qui me coincent et me contraignent ne sont que des images sur l'écran de l'esprit, des fantasmes qui font peur aux badauds qui, faute de foi et de sagesse, se croient dans une véritable prison.

Le changement des saisons

(écrit 5/5/12) Le printemps à Paris... Parfois je comprends vraiment pourquoi les Parisiens sont aussi fiers de leur ville, et pourquoi elle mérite bien le titre de l'une des meilleures villes du monde. J'ai la chance d'être là, et cependant, je garde l'espoir que je puisse bientôt rentrer chez moi pour l'été. C'est étrange comment le monde rétrécit en conséquence d'une telle expérience à l'étranger- ce qui pour moi n'est plus qu'une tentative d'apprivoiser et donner forme à une énergie magnétique en moi qui me tire dans plusieurs directions avec chaque inspiration. Je me contente de la force en moi, la musique soulageante de Fink à l'arrière plan, et l'effort continuel d'accepter que la vie change comme les feuilles d'automne, et toute énergie contre ce processus inéluctable est une gaspillage de soi. J'apprends les mêmes leçons au fur et à mesure... Et je continue à lutter comme une travailleuse syndicale en grève. La définition de la folie, quelqu'un? Faire la même chose en attendant un autre résultat.





Wednesday, February 29, 2012

Getting back to the Now

Today is a new day in a finite series of moments I am enjoying more and more… Life brings me new clarity, new love and ideas all of the time. What more could I possibly ask? This doesn’t come from a place of blissful ignorance, or optimism cloaked in illusions... Je viens de recevoir un coup très dur—le cœur brisé, Pam et ma famille très loin de moi, je suis tellement pauvre… mais ca ne me gêne point. Je suis libre, audace, et surtout, heureuse. Je me fais heureuse. Dieu me fait heureuse. Le plaisir de la paix que je ressens dans mon esprit est constant, car je respire l’amour. J’ai mon verre plein de buts atteints, et je vois, bien qu’ils soient insuffisamment clairs pour l’instant, les cibles de l’avenir. J’ai la chance de ne pas encore être fixée aux enfants, au boulot, ou à la ville ou j’habite. Je profite de chaque interaction et chaque personne dont le chemin se croise avec le mien, et j’en suis reconnaissante. Merci terre mère. Vous m’avez bien guidé. ☺ Dans un pays qui n’est pas le mien, et dans une peau qui me semble étrange parfois, je suis étrangère sur la Terre. Mais ce n’est pas à nous, les chercheurs, les gens qui essaient d’être conscients du moment présent, d’être à l’aise pendant toutes nos vies. On n’a pas de contrôle sur la plupart des facteurs dans la vie. On n’a pas de direction à tout moment. On n’est pas responsable des actions ni des opinions d’autrui. On n’a pas de certitude pour demain. Ceux qui restent quand on laisse tomber la nécessité de contrôler les éléments autour de nous sont le contrôle de soi et le présent tout simplement, sans expectations et sans les pensées du futur (les soucis) ni ceux du passé (le regret/le désir d’échapper au présent). Ce qui propulse le présent, par contre, n’est que l’amour, inconditionnel, complet, infini.