Yo sé que debería estar estudiando, pero no puedo arrancar mis pensamientos de lo que pasa simultáneamente en el momento presente. Hoy, el dieciséis de Marzo, y todos los días, en cada segundo, cada persona que yo conozco dirige una vida completamente diferente la una de la otra, las líneas de sus caminos individuales cruzando de vez en cuando de forma deliberada- momentos compartidos por los cuales deberíamos estar muy agradecidos todos. Estos momentos que conducen a la mejora de nuestras capacidades de amar... estos momentos siguen hechizándome como si fueran los únicos momentos importantes de nuestras vidas.
Con cada problema, cada corazón roto, y cada fracaso, hay una oportunidad de amar aun mas que antes. Me parece que el universo me está animando a tener mas paciencia con mi misma y con los otros a través de una serie de fracasos. Y claro, como es lógico, cada fracaso me trae mas sabiduría espiritual, mas sensibilidad y sobre todo, mas humildad que lo que me habría traído un éxito. Como dijo Michael Beckwith, "Que está haciendo 'Dios' con mi vida hoy?" Personalmente no tengo ninguna idea, pero estoy eternamente dispuesta. ¿Y la suya? ¿Está usted dispuesta? Abrazos sinceros a todos...
Thoughts and reflections of a lingophile in English, Spanish, and French for the purpose of expression, maintaining fluency and reaching out to people with similar interests. Emphasis on nature, spirituality and art.
Saturday, March 16, 2013
Monday, March 11, 2013
Let go
Il y a des moments dans la vie qui nous rappellent de la mortalité, l’humilité, la faillibilité et la destructibilité de notre essence. Moi, j’ai tendance à ne pas aimer ces moments, au moins au début, car je suis trop fière, trop impatiente et trop contrôleuse pour me rendre à l’univers quand je ne peux pas perfectionner les circonstances qui, pour moi, définissent ma vie. Est-ce une idée qui résonne peut être quelque part à l’intérieure de vous, aussi ? J’ai du mal à lâcher prise quand mon esprit peut me juger, me faire mal à l’aise et résister une paix qui m’attend si je pourrais juste éteindre mes pensées. Il n’y a personne hors moi qui attend à ce que j’assure, à ce que je produise quelque chose avec ma vie. Alors pourquoi suis-je si fière ?
Quelque part, je doute ma valeur et je recouvre ce manque de l’orgueil. Il y a des filles pour lesquelles l’insécurité se manifeste comme une obsession avec l’image personnelle, et d’autres qui deviennent passives, faute de confiance. Dans mon cas il s’agit d’essayer à tout prix de convaincre ceux qui m’entourent que je vaux quelque chose, de leur inciter de confirmer ma valeur. Donc c’est moi qui m’ai mis dans cette prison de pensées autodestructrices, n’est-ce pas ? Suis-je la seule ? Comment m’en sortir ?
J’ai récemment lu un excellent livre d'Eckhart Tolle qui s'appelle Le pouvoir du moment présent, et que je recommande à tous ceux qui cherche encore. Eckhart suggère que la majorité de notre espérance est investie dans l’avenir (ou le passé), et faussement investie, car le futur n’existe pas—c’est toujours, dans un sens, le moment présent. Cependant, je me demande pourquoi j’investis autant dans des idées futuristes comme la poursuite de mon éducation (pas négative en gros, mais sans laquelle j’ai déjà décidé quelque part à l’intérieure que je serai incomplète, une vaurienne sans valeur dans le monde). Je me demande la différence entre ce ‘moi’ du futur et le moi d’aujourd’hui, celui que je n’arrive pas à accepter dans son intégralité malgré l’absurdité d’une telle non-acceptation. Quelque part je suis convaincue que le bonheur s’agit de m’obséder des moments passés qui m’ont formé ou des moments futurs qui justifieront ma vie. Pour combien de temps vais-je me traiter ainsi, sacrifiant aujourd’hui pour hier ou demain ? Je me demande dans le métro, face à la multitude des gens dans leurs rêves lointaines, combien de personnes sont en train de faire exactement ce que je fais à moi-même.
Ce qui est le plus difficile est de raisonner avec soi-même tous les jours, d’arrêter d’adhérer aux fausses idéologies dans nos vies qui ne nous apporte que la malheur. Le ‘soi’ éclairé n’est qu’un petit pourcentage de l’homme, un coté qui se manifeste suite à une inspiration sensuelle ou une réflexion—autrement dit, c’est une respiration profonde à l’intérieure de nous qui nous permet de cesser le bruit constant des pensées dans l’arrière-plan de nos esprits.
Tout le monde cherche ces moments… Les moines bouddhistes, les parachutistes, et les musiciens, pour citer quelques uns, prennent divers chemins pour arriver au même but : toucher la paix intérieure dans un moment de pleine présence sans penser à rien. Que faites-vous pour y arriver ? Pour moi, ces moments m’arrivent parfois quand je joue de la guitare ou quand je danse, réussissant à me perdre entièrement dans l’acte. Le moment présent m’entoure et je suis libre. Tout à coup, la mortalité et la faillibilité dont on a si peur n’existent plus. Il n’y a plus d’orgueil, ni de contrôle, non plus. Il n’y a plus ce ‘moi’ qui regarde et qui juge ce que je fais, ce que font les autres. All of a sudden, tout est un. All of a sudden, I let go.
« Respire, » mon cœur semble de me chuchoter. « Respire.»
Quelque part, je doute ma valeur et je recouvre ce manque de l’orgueil. Il y a des filles pour lesquelles l’insécurité se manifeste comme une obsession avec l’image personnelle, et d’autres qui deviennent passives, faute de confiance. Dans mon cas il s’agit d’essayer à tout prix de convaincre ceux qui m’entourent que je vaux quelque chose, de leur inciter de confirmer ma valeur. Donc c’est moi qui m’ai mis dans cette prison de pensées autodestructrices, n’est-ce pas ? Suis-je la seule ? Comment m’en sortir ?
J’ai récemment lu un excellent livre d'Eckhart Tolle qui s'appelle Le pouvoir du moment présent, et que je recommande à tous ceux qui cherche encore. Eckhart suggère que la majorité de notre espérance est investie dans l’avenir (ou le passé), et faussement investie, car le futur n’existe pas—c’est toujours, dans un sens, le moment présent. Cependant, je me demande pourquoi j’investis autant dans des idées futuristes comme la poursuite de mon éducation (pas négative en gros, mais sans laquelle j’ai déjà décidé quelque part à l’intérieure que je serai incomplète, une vaurienne sans valeur dans le monde). Je me demande la différence entre ce ‘moi’ du futur et le moi d’aujourd’hui, celui que je n’arrive pas à accepter dans son intégralité malgré l’absurdité d’une telle non-acceptation. Quelque part je suis convaincue que le bonheur s’agit de m’obséder des moments passés qui m’ont formé ou des moments futurs qui justifieront ma vie. Pour combien de temps vais-je me traiter ainsi, sacrifiant aujourd’hui pour hier ou demain ? Je me demande dans le métro, face à la multitude des gens dans leurs rêves lointaines, combien de personnes sont en train de faire exactement ce que je fais à moi-même.
Ce qui est le plus difficile est de raisonner avec soi-même tous les jours, d’arrêter d’adhérer aux fausses idéologies dans nos vies qui ne nous apporte que la malheur. Le ‘soi’ éclairé n’est qu’un petit pourcentage de l’homme, un coté qui se manifeste suite à une inspiration sensuelle ou une réflexion—autrement dit, c’est une respiration profonde à l’intérieure de nous qui nous permet de cesser le bruit constant des pensées dans l’arrière-plan de nos esprits.
Tout le monde cherche ces moments… Les moines bouddhistes, les parachutistes, et les musiciens, pour citer quelques uns, prennent divers chemins pour arriver au même but : toucher la paix intérieure dans un moment de pleine présence sans penser à rien. Que faites-vous pour y arriver ? Pour moi, ces moments m’arrivent parfois quand je joue de la guitare ou quand je danse, réussissant à me perdre entièrement dans l’acte. Le moment présent m’entoure et je suis libre. Tout à coup, la mortalité et la faillibilité dont on a si peur n’existent plus. Il n’y a plus d’orgueil, ni de contrôle, non plus. Il n’y a plus ce ‘moi’ qui regarde et qui juge ce que je fais, ce que font les autres. All of a sudden, tout est un. All of a sudden, I let go.
« Respire, » mon cœur semble de me chuchoter. « Respire.»
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